Madrid est grande, imposante ; tout y semble politisé, incarner une opinion, un principe d’organisation sociale, des droits, des combats, des intrigues, des guerres, …
De grandes artères et de petites rues, de grands monuments nationaux et des cinémas de quartiers, de grandes places et des placettes, …
Entre grande institution et vestibules, en grands récits et conciliabules.
Deux champs d’expériences du plus-que-présent à Madrid : Parcourir le temps à pied (marcher, goûter, voir, sentir) & vivre les interstices du dualisme Espagnol (se projeter, lâcher-prise et engagement dual)
- Le musée du Prado : l’accumulation ostentatoire de trésors de conquêtes lointaines, de mariages habiles – glorifiant l’Espagne. L’expérience de l’art au service de la puissance politique.
- Marcher dans la Cité en grand travaux : quand la puissance politique s’exprime, c’est avec force
- Plaza Mayor : voir ou être vu ; l’expérience de la lumière et sa métaphore politique.
- Santiago Bernabeu : le stade en citadelle, la verticalité des tribunes, la pelouse sublimée, les coupes triomphales. Le football est ici transformé en Arènes ; encore un lieu d’exercice du pouvoir … sur le peuple.
- Museo Reina Sofia : Installer dans un hospice des oeuvres d’art moderne. Encore deux lectures : « Guérir avec l’Art » ou « Mourir à cause de l’Art. » Madrid pose les questions crûment, manichéenne.
- Le Parc El Retiro : un sol foulé, des arbres du monde entier, des chouros et de l’Art contemporain Espagnol engagé.
- Le musée Thyssen-Bornemisza : toujours cette expérience étonnante de retrouver Louveciennes partout dans le monde « Versailles rayonne ! »
- La Cathédrale d’Almudena : à comparer forcément avec la Sagra Familia de Barcelonne. Les madrilènes ont terminé la leur là où Barcelone se cherche encore.
- Et les repas à Madrid : tapas, jambons d’exception, vins et marchés