Je progresse dans ma découverte de ce nouveau temps. Cela passe par l’attention au temps qui passe, la contemplation de l’espace qui s’ouvre et le lien intime que je tisse avec ces deux attentions. Les portes du plus-que-présent pourraient se décliner ainsi :
- l’instant que l’on doit saisir et qui fige le temps et l’espace dans un tableau immersif, porte d’entrée à l’expérience que l’on franchit ou pas : cafe-tartines
- le moment qui est cette première expérience, l’implication est avant tout temporelle, se laisser bercer par l’histoire qui se déroule : Les jardins de Versailles
- le dîner ce moment qui nécessite une implication de son passé dans le présent : L’inconnu
- l’ivresse qui est un stade avancé de l’implication où le lâcher prise entraîne une légère confusion spatio-temporelle : Henri Michaux – le cannabis et le tapis volant
- le voyage qui rassemble des moments dans une volonté explicite de se déplacer dans le présent : Venise
- les arts comme forme avancée du multivers qui permettent de fabriquer son plus-que-présent : Les robots artistes
- les espaces marchands comme une expérience ultime du présent : VivaTech 2018
Maintenant que j’ai conscience de ces portes, je vais pouvoir essayer de fabriquer des cartes pour m’orienter.