L’expérience du désert est une expérience plus-que-présent. C’est probablement le dénuement extérieur qui emplit notre être intérieur et nous élève.
- Anticipation : chaque pas est une anticipation du suivant
- Conservation : chaque pas est une conservation du précédent
- Lâcher-prise : écouter le silence du vent, se figurer la vie, se laisser couler avec le sable
- Engagement : avancer, marcher, …
le désert – vu d’en bas
le désert – vu d’en haut
les soleils du désert – coucher, lever, zenith – chacun vient brûler une part de nous même et la transcender
Les verbes d’état : Ici marcher, se coucher, se nourrir, faire du feu… toutes ces actions sont des états à part entière ; le sable les fige dans le temps et les transforme chacune en une méditation incandescente et réjouissante.
dans le désert – le temps est imprimé dans l’espace délicatement – la trace est un signe de vie – laisser les siennes est une expérience plus-que-présent
les faucons dans le désert – le prince des airs vient s’y entraîner – chasser est ici un verbe d’état du plus-que-présent
la contemplation du sable – rien de prévisible globalement mais une douceur locale et harmonieuses de toutes les transitions : une autre définition du plus-que-présent
et avec de la braise, cette impression nocturne du plus-que-présent dans le désert : merci Briac, Marie-Edith, Loïc et Stephany