- Saint-Pétersbourg est puissante ; la noirceur et la force de la Neva ; les palais gigantesques, les sombres canaux, les églises luminescentes et les grandes artères. Le ciel glorieux et le soleil de minuit magnifient la cité russe.
Deux champs d’expérience du plus-que-présent : le vertige (attirance et répulsion du fleuve, nuits blanches, complexité russe) et la stabilité (rigueur et précision, solidité des édifices et des traditions).
On retrouve à Saint-Petersburg les verbes du plus-que-présent :
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- Conservation : solidité des constructions et des traditions
- Anticipation : toujours sur le fil, tout peut basculer dans un univers sans contraintes, les saisons ont chacune leur exceptions
- Engagement : le regard, la marche, la gastronomie, les églises inspirantes, la complexité russe
- Lâcher-prise : la nuit blanche, la fête – à la russe
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- La ville : à fleur d’eau – construite sur les marécages. Les églises et palais multicolores sont prêts à étinceler sur la neige en hiver. L’épisode soviétique n’a pas laissé de traces en centre ville. Seule quelques vestiges Staliniens ornent la grande artère. L’expérience de la maîtrise historique des éléments urbains.
- L’opéra Marinski II – le nouvel opéra. Un ballet contemporain au moment du festival d’été. La complexité russe : des costumes illuminés, des histoires à dormir debout (pas étonnant avec ce soleil de minuit). L’expérience culturelle Russe.
- Le roof-top : au dessus de notre superbe hôtel – un DJ et une électro de nuits blanches. Notamment ce mix sur Toto « Africa ». Et la nuit à 3h du matin : plein Soleil. L’expérience de la Nuit Blanche.
- Le restaurant Gogol : dans ce restaurant, toute l’ambiance du repas bien protégé dans notre isba (petites fenêtres, nappe en lin) : Caviar, Vodka et poissons d’eau douce.L’expérience du repas russe.
- L’Ermitage : le plus grand musée du monde. Heureusement que nous étions accompagné de notre guide Macha ; pour aller de palais en palais, ornés, ornés, ornés. L’expérience de l’Ermitage.
- Le tour de la Neva – fleuve de vie et mort. La noirceur et la puissance de l’eau ; comme si la ville était construite au dessus d’un trou noir. Les baigneurs n’y sont pas. Sans doute l’expérience la plus marquante où le fleuve aspire tout.
- Le ciel à Saint-Pétersburgh : il devait pleuvoir. Il n’a pas plus mais nous avons eu tous les cieux possibles : irisés par le soleil de minuit, les nuages agités du golfe de Finlande.