Beaucoup de tristesse dans cette exposition ; grotesque, obscène, mécanique, anxiogène, voyeur, vindicatif, démonstratif, grossier, …, statique.
Comme si l’espace et le temps n’existaient plus – bloqués dans les limbes d’un hyperespace contemporain – sans regrets ni espoirs.
Au plus-que-présent, tout est plus intense, hypersensible ; et lorsque les artistes sont en manque de vie, l’expérience est dévastatrice car la trace qu’ils laissent est morbide puis mortifère.
Au palais de Tokyo, l’exposition « Futur, ancien, fugitif. Une scène française » est dans un sale et nauséabond air du temps.
Âmes sensibles, s’abstenir.