La table d’Hami

Un voyage là-bas, en Corée. Le lieu, vert et blanc, agencé drôlement avec une grande zone centrale crée tout autour des espaces conviviaux bordés par les murs.

Cette cuisine c’est l’expérience de l’entre deux : entre gluant et croquant, entre amer et doux, entre épicé et fade, entre froid et chaud. Une zone subtile où le gastronome doit s’engager pour s’y retrouver.

Les entrées. Mandous finement croquants. Japchae doucement gluantes. Kimchi savament farinés et subtilement épicés.

Les plats. Bulgogi vanillement grillé. Sundubu, soupe de dragon où le tofu masque hypocritement la chaleur rougeoyante. Bibimbap magnifiquement disposé, rapidement mélangé et habilement constitué ; au poulet ou aux poulpes.

Les desserts. Gâteau de goji – le gluant prend ici toute sa saveur et le doux sirop enrobe la bouche d’un masque doux-amer. les glaces au sésame et les gâteaux au yuja sablés et finement sucrés.

Arrosé par du makoli / entre cidre et vanille / et du soju / franchement fermenté ; les alcools sont aussi entre l’amertume et le sucré.

Dans cette atmosphère, l’accueil y est chaleureux, la chef attentionnée.

Invité par mon collègue et ami François, passionné de Corée, nous étions quatre et avons voyagé ici au cœur de Paris nous découvrant en découvrant : un moment plus-que-présent.

건배! Geonbae !

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